Un éternel recommencement
Besoin de tout recommencer à nouveau. Mais la vie n’est-ce pas cela, un éternel recommencement ?
Jamais l’occasion nous est donnée de nous reposer sur nos lauriers.
Dans l’habitude nous perdons vite la remise en question, noyés par trop d’automatismes qui nous conduisent tels des robots, à ne plus penser, mais à entrer dans un semblant de confort rassurant qui brouille notre esprit, notre discernement. Ba oui, mais cela est tellement séduisant, rester dans le connu, dans sa zone de confort, sans prise de risques, mais tellement monotone à la fois.
La routine, le trop de confort nous coupe de nous…Met un voile sur nos aspirations profondes, nos rêves.
Alors oui, quand la vie nous appelle au mouvement, voyons-le comme une occasion de grandir, d’évoluer, d’intégrer d’autres capacités, de travailler une partie de nous qui a besoin d’avancer, de se transformer.
Le changement est permanent, cela il faut bien l’admettre si nous sommes prêts à nous éveiller, à nous révéler à cette meilleure version de nous-même.
Pas besoin de souffrir pour autant, juste accueillir, accepter cette nouvelle situation qui vient s’inviter.
Et si ce changement était une opportunité de nous remettre sur la bonne voie ? Et si c’était une occasion de nous réajuster ?
Pas toujours l’impression d’avoir le choix, mais d’entrevoir le prochain pas comme une évidence, comme une étape qui nous semble juste, incontournable.
La notion de temps n’est pas importante…Une étape n’est qu’une étape, rien de définitif, juste un passage (pas-sage), une transition nous conduisant vers autre chose, la prochaine étape quoi !
Oui je le redis, le mouvement est permanent. Accueillons cette part de nous-même qui sait ce qui est bon pour nous, qui sait où notre âme a choisi d’aller dans cette incarnation, ce qu’elle a choisi d’être et d’expérimenter pour évoluer et faire évoluer les âmes avec qui elle a choisi de s’incarner.
Dur parfois d’en accepter la réalité quand celle-ci nous bouscule, nous amène souffrance, tristesse et réveille nos blessures. Mais n’est-ce pas ces blessures que nous sommes venus transformer ?
Notre enfant intérieur s’impatiente et se manifeste pour faire entendre sa douleur.
Allons-nous enfermer ses pleurs, les étouffer ou écouter le message qu’il veut signifier ?
Là je me suis peut-être un peu dispersée mais l’essentiel est d’intégrer que tout ce qui nous dérange, nous perturbe est une occasion d’aller (définitivement) mieux !
Isabelle Tignon (inspiration du 19-11-2015)